« Environ 1/3 des cancers les plus fréquents pourraient être évités grâce à la prévention nutritionnelle dans les pays développés et 1/4 dans les pays en voie de développement » affirme le Pr Hercberg, Président du Programme National Nutrition Santé (PNNS)
Notre Santé et Bien-être passe bien évidemment par notre alimentation : notre plaisir de manger et nos aliments qui peuvent être également nos alicaments.
Il y a d’une part effectivement la question sanitaire mais elle est bien souvent précédée par la question financière : on soulève le sujet ou le problème surtout parce que cela coûterait moins cher…
En France, les diagnostics de maladie représentent apparemment :
13,2 milliards € / an pour les cancers (365.000 nouveaux cas en 2011…),
28,7 milliards € / an pour les maladies cardiovasculaires,
12,5 milliards € / an pour le diabète,
4 milliards / an € pour l’obésité…
La Nature nous a pourvu de formidables et merveilleux outils que sont notre corps et notre cerveau. Il nous appartient de les entretenir et de les développer. Pour cela, il ne s’agit nullement de questions financières… Mais de culture pour repousser l’ignorance.
De nombreuses personnes souffrent, sont malades et doivent être prises en charge. Mais elles doivent être soignées véritablement et durablement. D’autres maladies sont créées par nos modes de vie et de pensée, l’obésité en est un parfait exemple. Le sur-poids se sent par soi-même, se voit par les autres, se détecte et doit permettre de réfléchir et de faire réfléchir autour de nous (notamment les parents)…
Tout le monde « bien-portant » peut bouger et faire un minimum de sport (marcher par exemple) : notre « vie moderne » et nos (mauvaises) habitudes nous poussent toujours à optimiser nos déplacements et notre temps; Se garer au plus près au lieu de faire quelques pas, prendre l’ascenseur au lieu de l’escalier, dégainer son smartphone pour appeler son collègue à 3 bureaux plus loin au lieu de se déplacer…
La Santé, celle qui nous anime et nous rend heureux de vivre, est bien évidemment holistique et ne peut se régler d’un seul aspect : il faut bien manger, bien boire, bien respirer, bien bouger, bien dormir, bien récupérer, bien penser, bien agir…
Il nous faut nous attaquer aux véritables causes et non pas aux effets. Réfléchissons.
Un simple exemple avec la consommation de sel : « Réduire sa consommation de 10 à 5g permettrait de réduire le taux global d’accident vasculaire cérébral (AVC) de 23% et des maladies cardiovasculaires de 17% » souligne le Pr Hercberg qui poursuit avec une projection statistique « Une simulation pour les Etats-Unis montre qu’en réduisant les apports en sel de 3g par jour, les économies de dépenses de santé seraient de l’ordre de 20 à 24 milliards de dollars par an »…
Déjà, cette simulation/étude porte d’abord sur des économies de dépenses de santé avant, prioritairement, de Santé tout court…
Par contre, la recrudescence d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) ne serait t’elle plutôt pas dûe à une recrudescence du stress oxydatif résultat de sur-pressions tout-azimut (sociales, au travail, conjugales, etc…)… Plutôt qu’à une simple dose de sel ?
Le stress oxydatif, véritable fléau des temps modernes pour notre système immunitaire et hormonal (entre-autres), qui n’a pas fini de faire parler de lui et, qui, d’après les dernières recherches menées, provoquerait un rétrécissement des artères…
… Puis, de quel sel parle t’on ? Du sel raffiné à l’extrême, qui a perdu quasiment toutes ses qualités et qui est subtilement utilisé en sur-dosage systématique par l’industrie agro-alimentaire…
… Notre échelle de valeurs est t’elle vraiment appuyée sur le bon mur ?
Sources:
Page Santé, journal Le Télégramme du 16/12/2013
Site http://www.mangerbouger.fr/pnns/